NOTES
Cf. « Dans Les Grenouilles d'Aristophane, [...] c'est par une invocation pieuse que débute Eschyle, lorsque, harcelé par les insolentes attaques d'Euripide, il s'apprête à répondre, et à défendre sa royauté tragique menacée: "O Cérès, toi qui as nourri mon âme fais que je sois digne de tes mystères!" »
Et
« Je me figure que, dans les mystères de Cérès, le plus sacré parmi les articles du symbole des initiés, c'était de défendre, jusqu'à la dernière goutte de leur sang, le territoire de la patrie. Cérès, Démêter [note: Δημετηρ, c’est-à-dire, γη μητηρ], comme parlaient les Grecs, c'est la Terre-mère, c'est celle qui avait enfanté, d'après une antique tradition, les premiers habitants de l'Attique. Aux yeux des Eupatrides, ces Autochtones, comme on disait, ces fils de la terre, verser son sang pour le pays, c'était, dans toute la force du terme accomplir un devoir filial [...]. » (Notice d'A. Pierron, ouvrage cité, p. III et VI)
Au culte de la Terre-Mère Pierron associe le sacrifice pour la défense de la patrie, Hugo la vénération de l'Asie, soit tout le contraire.